vendredi 6 mars 2009

Les 5 sens du chat

La survie du chat en milieu naturel dépend de son oeil perçant, de sa fine oreille, de son nez sensible et de ses capacités tactiles.



  • Le toucher

Le toucher est présent et déjà bien développé à la naissance. Le chat est doté de sensibilité tactile sur tout le corps mais ce sont les pattes (par les coussinets) et surtout les vibrisses qui lui permettent le mieux d'appréhender son milieu. Ces longs poils rigides - formant moustaches et sourcils - sont des antennes à la base desquelles se trouvent un grand nombre de zones sensorielles. Grâce à elles, il peut connaître la position dans l'espace de ses extrémités et se déplacer ainsi sans se cogner dans l'obscurité.



  • L'ouïe

Chez le chaton, la zone du cerveau chargée d'analyser les sons commence à fonctionner dans les deux ou trois jours suivant la naissance. La sensibilité auditive du chat est très supérieure à celle de l'homme. Cette finesse auditive est due au développement important de la caisse tympanique. Elle s'accompagne d'un pouvoir de sélection des sons lui permettant d'isoler un bruit parmi d'autres. Grâce à la grande mobilité de son pavillon, le chat peut situer un bruit lointain à quelques centimètres près.



  • Le goût

À dix jours, le chaton discerne déjà les quatres saveurs de base : salé, sucré, amertume et acidité. Les récepteurs de goût se trouvent dans les organes foliés de la langue. Ainsi, un chat atteint d'une affection du système olfactif perdra son appétit. Le chat préfère les saveurs amères, acides et salées. Il n'a aucune attirance particulière pour les aliments sucrés du fait qu'à la différence du chien, aucune de ses papilles gustatives situées sur les bords de la langue ne semble être sensible au goût des mets sucrés. C'est en revanche un "goûteur d'eau", car ses fibres gustatives spécifiques lui permettent d'en apprécier la qualité et le goût.



  • L'odorat

L'odorat a un rôle important dans l'univers du chat ; dès le troisième jour de sa naissance, le chaton choisit une mamelle qu'il reconnaît à son odeur. En effet, le chat dispose de 200 millions de cellules olfactives alors que l'homme n'en possède que 5 millions.



  • La vue

C'est vers 10-12 jours que le chaton ouvre les paupières. L'acuité visuelle du chat dans la pénombre est due au grand nombre de bâtonnets (cellules qui perçoivent les intensités lumineuses) de sa rétine et une membrane, brillante et colorée, qui joue le rôle de miroir et permet d'intensifier la luminosité. Elle donne à l'oeil cette phosphorescence nocturne surprenante. Les capacités d'adaptation du chat à la lumière sont également dues aux muscles de l'iris qui, dans un mécanisme réflexe, se contractent ou se dilatent très vite. Si sa perception des couleurs est moins fine que la nôtre, il est exagéré de dire qu'il voit en noir et blanc. On sait par exemple qu'il perçoit très bien le bleu et le vert.